allongeur

⇒ALLONGEUR, subst. masc.

— TEXT. Allongeur de laine. ,,Ouvrier effectuant l'opération d'étirage préparatoire au peignage; il travaille au banc d'étirage.`` (Mét. 1955).

— PEAUSS. Allongeur de sauvagines (ou frotteur à la main). ,,Ouvrier travaillant sur un banc avec un fer pour étendre la peau fripée sortant de la cuve ou du tonneau à dégraisser.`` (Mét. 1955).

Rem. La docum. fournit le syntagme allongeur de robe, empl. ironiquement :

• Heureusement votre âme est encore assez probe

Pour démasquer Tartuffe, un allongeur de robe,

Qui cache à tout propos son cœur licencieux

Sous le manteau divin de l'église et des cieux...

T. DE BANVILLE, Les Cariatides, 1842, p. 29.

Étymol. ET HIST. — 1. 1608 « celui qui allonge » (SCHELANDRE, Tyr et Sid., 1^re j., v. 3 ds GDF. Compl. : De six coupe jarrets allongeurs d'estocquade), attest. isolée; repris en 1842, supra; 2. 1955 techn., supra, Mét.

Dér. de allonger; suff. -eur².

STAT. — Fréq. abs. litt. :1.

BBG. — Mét. 1955.

allongeur, euse [alɔ̃ʒœʀ, øz] adj. et n.

ÉTYM. 1608, « celui qui allonge le bras pour porter une estocade »; de allonger.

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♦ Rare. Qui allonge.

0 Du manoir au port, ils avaient pris par les venelles allongeuses, lui couvert de fer brinquebalant (…) elle, douce, flexible, fleurie de châles et de l'enfant gras et rose comme une grosse rose charnue née de leur amour !

J. Giono, Naissance de l'Odyssée, p. 43.

Encyclopédie Universelle. 2012.